mercredi 27 janvier 2010

50 Degrés nord: interview sortie 74ème album de Ric Hochet

Tibet et Duchâteau interviewé sur le plateau de 50 degrés nord (RTBF) lors de la sortie du 74ème Ric Hochet : Puzzle mortel. (Fin 2007).











samedi 23 janvier 2010

Alain-d: Hommage à Tibet

Lundi 4 janvier 2010
Hommage à Tibet


L'un des derniers pionniers de la BD franco-belge vient de s'éteindre.


Tibet, l'auteur prolifique de Chick Bill et de Ric Hochet, s'en est allé samedi rejoindre le paradis des P'tits Mickey...


Tibet était une vraie machine (ou tout simplement un grand passionné...), professionnel du dessin depuis 1947, il a dessiné (entre autre) 76 albums de Ric Hochet et 60 de Chick Bill !


Son trait, précis et efficace, rappelait celui d'Hergé, l'un de ses mentor avec Jijé.
Caricaturiste de talent (vous pouvez cliquer ici et pis là aussi), Tibet avait d'ailleurs croqué à maintes reprises le Maître de la Ligne Claire.


En apprenant le decès de ce grand Monsieur de la BD, un de ses dessins m'est venu à l'esprit, un hommage à Hergé justement : Tintin au Tibet par Tibet !

Fidèles à leur politique, les éditions Moulinsart ont condamné Tibet à retirer ce dessin de la vente !


Tibet s'est alors amusé à modifier le dessin en se caricaturant avec Duchâteau, le scénariste de Ric Hochet :





Je n'ai jamais eu le plaisir de rencontrer Tibet, mais l'annonce de sa mort m'a touché.
Quelques-unes de ses bandes dessinées ont bercé mon enfance et je ne pourrai jamais l'en remercier...


Je ne peux que lui témoigner cet hommage (inspiré, pour les non-connaisseurs du dos d'album des Ric Hochet) :





Lire l'article original et tous les commentaires sur le site d'Alain D

Alix Mag : Hommage à Tibet

04 JANVIER 2010


Hommage à Tibet


Pour rendre un petit hommage à Tibet (en restant dans l'esprit d'Alix Mag), voici une case de l'album de "L'ennemi à travers les siècles" en 1978 où Tibet dessine Alix et Enak en fond de case.


Bernard Van Hauwaert




Lire l'article original et tous les commentaires sur le blog officiel Alix Mag.







Duchâteau raconte


Tout le monde connait André Paul Duchâteau, il est le père (avec Tibet) de la série phare, Ric Hochet
Il a été aussi le scénariste de Chick Bill et de beaucoup d'autres séries mises en images par des auteurs tout aussi prestigeux comme Vance, Rosinski, Follet, Deneyer, etc...


Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a été pendant quelques années le rédacteur en chef du journal Tintin.
Comme Jacques Martin, André Paul Duchâteau est la mémoire vivante des grandes heures de la BD franco-belge.


Une interview de 38 minutes pleine de souvenirs et d'anecdotes réalisée à Bruxelles le 2 février 2007.


(Publiée sur Dailymotion par zorglub95)












Des Bulles carrées: Jacques Martin, Tibet...

Les décès de Jacques Martin et de Tibet résonnent comme le point final d’une génération essentielle pour la BD.


On a appris hier la disparition, à l’âge de 88 ans, de Jacques Martin, entre autres papa d’Alix et de Lefranc. Deux semaines plus tôt, le 3 janvier dernier, c’est Tibet qui passait la plume à gauche. Parmi ses créations, le cow-boy Chick Bill (69 albums!) et le reporter Ric Hochet (76 albums!!).
Jacques Martin et Tibet, ce sont deux facettes différentes de la bande dessinée franco-belge. D’un côté, un pur représentant de la ligne claire, doté d’un sérieux et d’un souci du détail caractéristiques. De l’autre, un stakhanoviste de la planche qui n’était pourtant pas le dernier pour rigoler. Deux auteurs qui symbolisent pourtant une même génération, celle de l’âge d’or du Journal de Tintin.


La publication a été fondée en 1946 par l’éditeur Raymond Leblanc, tirée évidemment par personnage de Tintin, et sous l’étroite surveillance artistique de son créateur, Hergé. Pourtant, le reporter à la houpette remplira finalement assez peu les pages du Journal de Tintin, puisqu’Hergé ne livrera au journal que 10 aventures en trente ans, entre la création du journal et la publication en 1975 de la dernière aventure, Tintin et les Picaros. Aussi, dans le Journal de Tintin, il n’y avait pas que Tintin. C’est dans ses pages que s’épanouiront par exemple les Blake et Mortimer d’Edgar P. Jacobs, ou… Alix et Chick Bill.


Aujourd’hui, il ne reste que très peu d’auteurs de l’époque encore en vie. Les décès de Tibet et Jacques Martin viennent ainsi presque conclure une longue litanie de disparitions : Hergé (1983), Jacobs (1987), Greg, le père d’Achille Talon qui fut rédacteur en chef du Journal de Tintin (1999) ou encore François Craenhals (2004). Il pourrait sembler artificiel d’évoquer en même temps Jacques Martin et Tibet, car hormis leur décès à si peu de temps d’intervalle (et leur collaboration au Journal de Tintin, donc), les deux hommes n’avaient pas grand chose en commun. Mais c’est justement par leurs deux styles différents qu’ils permettent de bien envisager ce qu’était le Journal de Tintin : une publication pour enfants, mais sérieuse.


L’appliqué et le frénétique


Ainsi, Jacques Martin apparaît comme l’incarnation parfaite du Hergé boy. Graphiquement, il partage avec lui la ligne claire, tant et si bien que Martin rentrera au Studio Hergé en 1954 et y restera jusqu’en 1972, pour aider Hergé sur Tintin. S’il achève les crayonnés d’Hergé, il n’hésite pas non plus à donner son avis sur le scénario. Jacques Martin se revendiquait ainsi comme l’auteur du fameux gag du sparadrap du capitaine Haddock. Comme Hergé, il prête aussi un grand souci au détail. L’exemple le plus clair, c’est bien sûr la précision historique qu’il a apporté à l’univers d’Alix, son héros phare. Une précision qui n’a d’ailleurs pas été sans lui causer des soucis, comme les polémiques autour de la pédophilie que j’ai déjà évoquées dans un autre billet.


De l’autre côté, Tibet est plus un franc-tireur dans le Journal de Tintin. L’auteur de Chick Bill est à contre-courant d’une tradition imposée par Hergé qui veut qu’on doive écrire ses BD lentement. Tout l’inverse de… Jacques Martin. Dans Le duel Tintin-Spirou d’Hugues Dayez (disponible en PDF), Tibet confiait ainsi : “Hergé exigeait de toute son équipe du journal “Tintin” un soi, une méticulosité exagérée… C’est comme ça que Jacques Martin a développé un souci du détail incroyable. Moi, je n’ai jamais été très emballé par ses histoires, mais je dois reconnaître que ses décors étaient tiré au cordeau“. A l’inverse, Tibet était un forcené de la bulle, l’auteur capable de pondre deux albums par an tout en conservant une bonhommie certaine : “Un jour, Greg avec sa ‘gentillesse’ coutumière, m’avait bien dit : ‘Toi tu es un fonctionnaire de la bande dessinée!‘ Mais c’est bien, en définitive : j’ai fait ça, peut être, comme un bon fonctionnaire, fidèle au poste, mais je ne me suis jamais ennuyé !“. A la vérité, Tibet était un peu plus dans l’esprit Spirou – plus rigolard, plus rond, plus de gauche- que dans l’esprit Tintin -plus sérieux, plus carré, plus de droite-, pour lequel il travaillera pourtant jusqu’au bout.


Et maintenant? Jacques Martin avait déjà arrêté de dessiner depuis plusieurs années. C’étaient les dessinateurs qu’il avait formés qui continuaient à faire vivre les personnages qu’il avait créés. Comme il le confiait à Hugues Dayez : “je ne veux pas qu’Alix s’arrête ! [...] Ma motivation principale, ce sont les collaborateurs. Si je les investis de mes personnages pour, tant que je vis, X histoires, je trouverais assez dommageable pour eux d’être obligés d’arrêter à ma mort. C’est ce qui s’est passé avec Bob de Moor aux Studios Hergé : Bob de Moor croyait dur comme fer pouvoir continuer les aventures de Tintin, et il ne les a pas continuées ! Il n’a pas survécu longtemps à cette déconvenue, le malheureux.” Au scénario, ça sera donc Patrick Weber qui continuera de donner vie à Alix et Enak. Après tout, les personnages de BD, eux, sont immortels.


Laureline Karaboudjan


Illustration: extrait de la couverture d’Alix l’Intrépide, le premier album d’Alix


Lire l'article original et tous les commentaires sur le site Des bulles carrées.

samedi 16 janvier 2010

Le JDD: Le dessinateur Tibet est mort

(Lundi 3 janvier, livres)
Tibet, figure phare de la BD franco-belge, est décédé samedi, à l'âge de 78 ans. Il avait créé de nombreux héros comme Chick Bill ou Ric Hochet.


Tibet, l'une des figures de la bande dessinée franco-belge des années 60-70, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de 78 ans. Sa principale maison d'édition, le Lombard, a confirmé l'information dans un communiqué, précisant que ce "décès soudain, lié à un malaise", était survenu à son domicile du Var, à Roquebrune-sur-Argens. Ce dessinateur s'est surtout rendu célèbre en donnant vie au cow-boy Chick Bill ou au reporter-détective Ric Hochet.


Derrière le pseudonyme de Tibet se cache Gilbert Gascard, un Français qui a vécu dès l'âge de cinq ans à Bruxelles. La capitale belge était, dans les années 50, le lieu du renouveau de la bande dessinée européenne. Les journaux Spirou, Tintin et même l'américain Mickey s'y ont installé. C'est d'ailleurs dans le studio européen de Disney, basé à Bruxelles, que Tibet a commencé à œuvrer. Il y a rencontré André-Paul Duchâteau, le scénariste avec qui il a créé Ric Hochet. Ce personnage est un jeune reporter devenu détective, spécialisé dans les affaires empruntes de fantastique. Ses aventures se déclinent en 76 tomes, souvent situés en tête des ventes BD dans les années 60-80. Un 77e album devrait sortir en mars prochain.


Autre personnage phare de ce dessinateur stakhanoviste: Chick Bill, qui narre, au long de ses 70 volumes, les péripéties humoristiques d'un jeune cow-boy. Tout comme celle de Ric Hochet, la série a été diffusée, et soutenue, par le Journal de Tintin. Hergé, père de Tintin, avait, à l'époque, soutenu le jeune dessinateur auprès des maisons d'éditions. Le succès a été largement au rendez-vous… contrairement à d'autres séries qui n'ont pas perduré (Les Peurs de rien, Dave O'Flynn). Cette carrière a été maintes fois récompensée, notamment par le prix Albert Uderzo en 2006. Gilbert Gascard, alias Tibet, était également citoyen d'honneur de Bruxelles et Officier français des Arts et des Lettres.


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La Provence L'enfance marseillaise du père de Ric Hochet

Publié le lundi 04 janvier 2010 à 14H46


Tibet est né à Marseille en 1931 où son père a entraîné l'OM. Le dessinateur est décédé hier à sa maison de Roquebrune-sur-Argens




Le dessinateur Gilbert Gascard, dit "Tibet".
Photo archives


Alors que le dessinateur Tibet vient de mourir, les amoureux provençaux de bande dessinée redécouvrent un pan peu connu de la vie du créateur de Ric Hochet.
Celle de l'enfance marseillaise de ce créateur qui a vendu plus de 15 millions d'albums des aventures de son journaliste mais aussi de Chick Bill.






Tibet, alias Gilbert Gascard est né en octobre 1931 à Marseille où son père, André Gascard, a fait partie de la glorieuse histoire de l'OM. En 1938-1939, il a effectué un intérim officieux d'entraîneur, avec l'aide du Hongrois Willy Kohut. Au cours de la saison 1941-1942, il devient officiellement entraîneur mais est licencié en janvier 1942, après l'élimination en coupe contre l'AS Monaco. Auparavant, André Gascard avait été joueur à Sète en 1905 avant de se retrouver en 1910 à Marseille au Stade Helvétique, l'équipe créée à Marseille par les riches négociant suisses qui s'y étaient installés. Blessé durant la Grande Guerre, il rejoint les rangs de l'OM en 1917 et est capitaine de l'équipe première qui joue la finale du championnat de France.


Ce Gascard-là, avant d'engendrer un fabuleux auteur de BD, a marqué l'Olympique de Marseille, y occupant toutes les fonctions officielles ou dans l'ombre, depuis celle de directeur sportif à celle de speaker -souvenez-vous : "Un cadeau sportif s'achète chez Piéry" ou "Profitez d'un week-end au pied des Pénitents légendaires pour visiter les 3000 m² d'exposition des meubles Conil"- en passant par celle, mystérieuse de "préposé" au moral. "Quand il entrait dans les vestiaires à la mi-t-temps, confie un vieil Olympien, il nous faisait des discours de tribun grec, piquait notre sens de l'honneur. Nous repartions regonflés et souvent, nous gagnions le match". Après son parcours à l'OM, il avait ouvert un magasin, "Gascard Sports", au 139 rue de Rome, au coeur de Marseille, qui était le rendez-vous de tous les amoureux du foot.


Lors d'une interview à Bruxelles en avril 1990, nous avions évoqué avec Tibet son enfance marseillaise. Il évoquait ses "impressions" plus que des souvenirs. "J'ai quitté la ville à quatre ans, lors de la séparation de mes parents. Je me souviens du goût de la brousse du Rove que je mangeais à la cantine de la maternelle. J'ai été ému quand j'en ai remangé bien , de la peur que me faisait les chenilles processionnaires qui avançaient dans les allées du Parc Borély où j'allais jouer avec ma mère."


Tibet se souvenait aussi de son retour à Marseille quand il avait une vingtaine d'années, dans les années 1950. "Je suis allé au stade pour écouter la voix de mon père. Ma soeur Micheline, infirmière à la Timone, habitait là-bas. Elle m'a parlé de la folie et des exploits du "petit de Bruges", Jean-Pierre Papin."


Alors que nous l'interrogions sur l'origine de son pseudonyme, Tibet, imaginant une expédition de jeunesse dans l'Everest, il nous avait confié ce dernier souvenir marseillais : "A l'époque mon frère Pierrot ne parvenait pas à prononcer Gilbert. Il disait Ti-Bé. Ça m'est resté."


Philippe LARUE plarue@laprovence-presse.fr




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Var Matin Le papa de Ric Hochet est mort à Roquebrune

Paru le lundi 4 janvier 2010 à 10:20 0 commentaire(s)



Tibet est décédé samedi soir à son domicile varois.


À son actif, plus de deux cents albums.
A Roquebrune-sur-Argens une rue porte le nom de son plus célèbre personnage : Ric Hochet.




C'est dans ce village varois, que le dessinateur franco-belge Tibet, créateur des héros de bandes dessinées Ric Hochet et Chick Bill, est mort samedi à l'âge de 78 ans, a indiqué dimanche son éditeur, les éditions du Lombard.


Le dessinateur est décédé dans la nuit des suites d'un malaise alors qu'il se trouvait avec son épouse, Nicole, dans sa vaste propriété du quartier du Blavet. À 23 heures exactement.


Né le 29 octobre 1931 à Marseille, Gilbert Gascard, alias Tibet, s'était installé en Belgique avec sa famille à l'âge de cinq ans.


Un grand nom de la BD


Il a créé à partir des années 1950 le cow-boy Chick Bill (70 albums depuis 1954) dont un nouvel album va être dans les bacs dans les jours qui viennent. Et en collaboration avec l'écrivain André-Paul Duchâteau, le personnage du journaliste Ric Hochet, 77 albums depuis 1963. Il travaillait sur le 78 page 27. Au total il a réalisé plus de 200 albums.


Partageant son existence entre Bruxelles et Roquebrune, le dessinateur était connu pour sa discrétion, mais aussi son côté affable et pince-sans-rire. « C'est pour nous une chance qu'un tel auteur se soit installée chez nous » expliquait hier Jean-Paul Ollivier, premier adjoint au maire de Roquebrune et ami du dessinateur, qui s'est rendu dès l'annonce de son décès à son chevet.


Tibet était avec Jean Graton, l'auteur de Michel Vaillant, les deux célébrités de la BD à vivre à Roquebrune.


Le village a mis sur pied, en 2002, un festival de la BD grâce à Grégoire Hacot (voir ci-contre), qui a persuadé Tibet d'en devenir le premier président. Il a été ensuite nommé président à vie.


Exceptionnellement, il était venu passer les fêtes de fin d'année dans la nouvelle maison qu'il venait d'acquérir avec son épouse. Trois jours avant son malaise fatal, Tibet jouait à son jeu favori, la pétanque et riait entouré de ses amis varois. Avec lui disparaît un grand nom de la bande dessinée et une vraie joie de vivre.


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Le Matin: Tibet, le dessinateur de Ric Hochet..

Le dessinateur franco-belge Tibet, créateur des héros de bandes dessinées Ric Hochet et Chick Bill, est mort samedi à l'âge de 78 ans à Roquebrune sur Argens (Var), son lieu de villégiature de prédilection, a indiqué dimanche son éditeur, les éditions du Lombard.


AFP - le 03 janvier 2010, 18h27
Le dessinateur franco-belge Tibet, créateur des héros de bandes dessinées Ric Hochet et Chick Bill, est mort samedi à l'âge de 78 ans à Roquebrune sur Argens (Var), son lieu de villégiature de prédilection, a indiqué dimanche son éditeur, les éditions du Lombard.


Le dessinateur est décédé dans la nuit des suites d'un malaise, précise l'agence de presse belge Belga.


Né le 29 octobre 1931 à Marseille, Gilbert Gascard alias Tibet avait émigré en Belgique avec sa famille à partir de l'âge de cinq ans, selon la biographie publiée par son éditeur.


Il est notamment le créateur du cow-boy Chick Bill et, en collaboration avec l'écrivain André-Paul Duchâteau, du journaliste Ric Hochet.


Gilbert Gascard doit son pseudonyme à la prononciation de son prénom par un frère de dix-huit mois son aîné, qui trouvait "ti-bé" plus facile à dire que "Gilbert", selon son éditeur.


Sa carrière de dessinateur commence à la fin des années 1940 à Bruxelles. En 1953, Tibet publie la première aventure de son cow-boy, "Chick Bill en Arizona" dans une revue des éditions du Lombard, avant de faire une série de quelque 70 albums de ces westerns comiques destinés à un tout jeune public.


En 1955, sur un scénario d'André-Paul Duchâteau, il met en images la première enquête de Ric Hochet, petit crieur de journaux puis reporter au quotidien "La Rafale". Son héros compte aujourd'hui à son actif 76 énigmes résolues et autant d'albums. Un dernier tome doit paraître en mars 2010, selon les éditions du Lombard.


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vendredi 15 janvier 2010

Le Vif/L'express: Décès de Tibet, le créateur de Chick Bill

Décès de Tibet, le créateur de Chick Bill


04/01/2010 09:45



Ce samedi 2 janvier 2010, Tibet, le créateur de Chick Bill et dessinateur de Ric Hochet est mort à Roquebrune-sur-Argens (Var), à l'âge de 78 ans.


Né le 29 octobre 1931 à Marseille, le petit Gilbert Gascard devient Tibet par la grâce de son frère aîné qui prononce plus facilement 'ti-'bet que Gilbert. Il n'a pas 5 ans lorsque sa famille émigre en Belgique. A 16 ans, il débute comme assistant dessinateur au studio de graphisme de Tenas & Rali. Il y collabore ainsi à Mickey Magazine et s'y lie d'amitié avec le jeune romancier André-Paul Duchâteau. En 1949, l'hebdo Héroïc-Albums accueille son premier héros personnel: un privé coriace, tendance Série Noire, Dave O'Flynn.


En 1950, Tibet devient maquettiste-illustrateur au journal Tintin. Sur un scénario (non signé) de Duchâteau, il crée la première histoire complète jamais publiée dans ce périodique: «Yoyo s'est évadé ». Il enchaîne avec divers personnages éphémères comme «Titi et son chien Tutu», «La Famille Petitoux», etc. Toujours avec son compère A.P. Duchâteau, il publie sa première aventure à suivre dans le périodique flamand Ons Volkske: «De Avonturen van Koenraad» («Les Aventures de Conrad»), une bande humoristico-chevaleresque.


Lire l'article original et tous les commentaires sur le site officiel du Vif/L'Express

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